Dans un contexte de crise sanitaire exceptionnelle par son ampleur et ses conséquences, la CFDT demande à la Fédération bancaire française (FBF) la mise en place immédiate de mesures de protection pour les salariés des agences bancaires, celles-ci étant amenées à rester ouvertes à la clientèle.
Afin de faire face à cette situation inédite, la CFDT Banques et Assurances demande à la profession, collectivement au travers de la FBF, d’assurer aux salariés des établissements bancaires, qui sont et seront plus encore dans les jours et les semaines à venir en première ligne, leur soutien par l’application de mesures assurant leur sécurité :
- - En termes de protection sanitaire : mise à disposition de masques, de gel hydroalcoolique, de gants, et de faire appliquer un nettoyage régulier des outils de travail,
- - En plaçant l’ensemble des salariés en capacité d’assurer leurs fonctions à distance, en télétravail, et d’exempter ceux dont la présence n’est pas absolument indispensable,
- - En informant la clientèle des dispositions prises et en les incitant à se déplacer le moins possible et à utiliser les outils téléphoniques ou numériques à leur disposition,
- - Et d’une manière générale, d’assurer la sécurité des salariés face aux éventuelles incivilités.
Par ailleurs, il apparait également vivement souhaitable pour la CFDT, que la profession acte dès aujourd’hui le gel de l’ensemble des opérations de restructurations ou autres projets ayant un impact fort sur l’avenir des salariés. Cela participera, dans ce contexte difficile, au maintien du sang-froid nécessaire pour la poursuite du service à la clientèle.
Face à cette crise sanitaire sans précédent, où le nombre de personnes infectées pourrait atteindre 50 % de la population, la CFDT, en appelle à la responsabilité et la réactivité de la profession, et demande que ces mesures de protection soient mises en place le plus rapidement possible.
Luc Mathieu, secrétaire général CFDT Banques et Assurances
Un projet unique, qui n’existe pas encore en France, est en phase d’expérimentation à la CEBPL (Caisse d’Epargne Bretagne Pays de Loire). Ce projet a été présenté à BPCE et validé par BPCE en décembre 2019. La CEBPL a décidé d’effectuer cette expérimentation dans 3 agences de ses régions.
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Le 12 décembre 2019, la DRH BPCE, mandatée par les Directeurs Généraux, propose une augmentation de 0,5% des salaires jusqu’à 46.500 € de rémunération, lors de cette rencontrequi devait être la dernière.
La CFDT, ferme sur ses positions et en affirmant sa volonté d’arriver à un accord en 2019, a demandé à la DRH BPCE d’intervenir auprès des Directeurs Généraux des BP pour aller chercher un nouveau mandat intégrant 3 volets :
Une augmentation + élevée, la mise en place d’un plancher et la suppression du plafond.
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L’ensemble des travailleurs est appelé à se mobiliser le samedi 11 janvier dans les actions organisées par la CFDT partout en France.
L’objectif est de porter nos revendications et de renforcer la pression sur le gouvernement pour l’amener à retirer l’âge pivot et améliorer son projet de réforme !
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Suite à la demande de la CFDT, la Direction du Groupe BPCE a accepté de rouvrir les négociations en proposant une ultime réunion ce début de semaine.
+ 0,50 % d’augmentation générale en mesure pérenne pour tous les salariés de la branche CE.
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Malgré tous les avertissements de la CFDT, le gouvernement persiste à vouloir mettre en place, dès 2022, des mesures d’âge qui pénaliseront comme d’habitude ceux qui ont commencé à travailler tôt ou qui se retrouvent au chômage en fin de carrière.
Cette disposition s’appliquera pour les générations nées à partir de 1960 et s’ajoutera aux précédentes réformes engagées.
Il faut également progresser sur les autres revendications que nous portons depuis longtemps :
- Revenir à la prise en compte de l’ensemble des facteurs de pénibilité,
- Améliorer le minimum contributif (objectif : pas de retraite à taux plein en-dessous du SMIC),
- Améliorer les dispositifs de retraite progressive permettant de meilleures fins de carrière.
Si nous soutenons le principe d’une réforme systémique que nous souhaitons depuis 10 ans, cela ne peut être à n’importe quel prix.
Le gouvernement doit revenir à la table des négociations.
La CFDT est la première organisation de ce pays. Elle se mobilise et nous devons être nombreux, très nombreux, dans la rue mardi.
La CFDT appelle tous les salariés à se mobiliser, à débrayer et à manifester à Paris et en régions, le 17 décembre.
A LA RECHERCHE D’UN DIALOGUE SOCIAL « LOYAL ET EFFICACE »
Pour la CFDT, le dialogue social est un outil du progrès économique et social. Malgré les prérogatives importantes des partenaires sociaux, les Directions opposent dialogue social et performance économique.
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Une concertation s’est engagée avec le Haut-Commissariat à la Réforme des Retraites (HCRR) depuis avril 2018, soit depuis plus de 18 mois. Les échanges ont été nombreux et riches. Le rapport Delevoye présenté en juillet dernier aux partenaires sociaux constitue la base des discussions qui se sont ouvertes depuis septembre et qui doivent aboutir au projet de loi créant le système universel de retraite, ainsi qu’aux mesures d’accompagnement sectorielles indispensables. Cette concertation piétine du fait des atermoiements et des hésitations du gouvernement. Il faut que celui-ci donne des gages sur la portée et le sens de la réforme des retraites qu’il souhaite mener.
Est-ce une réforme porteuse de progrès social, de plus d’égalité et de liberté de choix comme le réclame la CFDT ? Ou est-ce une réforme paramétrique uniquement destinée à faire des économies ?
Depuis quelques mois, les déclarations du gouvernement se sont multipliées, mêlant les intentions contradictoires et brouillant le sens de la réforme. Ces conditions ne permettent ni de conduire une discussion productive, ni de convaincre les citoyens de la pertinence d’une réforme.
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